1. Hélas ! Malheur à moi !Parce que je ressemble | à celui qui viendrait | chercher des fruits en plein été,à celui qui grappille | après les vendangeurs.Mais il n’y a pas une grappe | que l’on pourrait manger,et pas une figue nouvelle | dont j’ai si grande envie.
2. Non, il ne reste plus | dans le pays | d’homme fidèle à l’Eternel,plus personne n’est droit.Tous guettent l’occasion | de répandre le sanget chacun traque son prochain | en lui tendant un piège.
3. Pour commettre le mal, | leurs mains sont bien expertes.Les dirigeants, les juges | exigent des présents,les grands prononcent | leurs jugementspour satisfaire leur avidité ;ils font cause commune.
4. Le meilleur parmi eux | n’a pas plus de valeur | qu’un tas de ronces,et le plus droit est pire | qu’un buisson d’épineux …Le voici qui arrive, | le jour annoncé par tes sentinelles,le jour où l’Eternel | va intervenir contre toi.Et maintenant, | ils seront consternés.
5. Ne vous fiez donc plus | à votre ami intime,et n’ayez pas confiance | en votre compagnon ;oui, même devant celle | qui dort entre tes bras,garde tes lèvres closes !
6. Car le fils méprise son père,la fille se révolte | contre sa propre mère,comme la belle-fille | contre sa belle-mère,et chacun a pour ennemis | les gens de sa famille.