La Bible du Semeur

Luc 7:6-19 La Bible du Semeur (BDS)

6. Jésus partit avec eux. Il n’était plus qu’à une faible distance de la maison quand l’officier envoya des amis pour lui dire :– Seigneur, ne te donne pas tant de peine, car je ne suis pas qualifié pour te recevoir dans ma maison.

7. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas osé venir en personne te trouver. Mais, dis un mot et mon serviteur sera guéri.

8. Car, moi-même, je suis un officier subalterne, mais j’ai des soldats sous mes ordres, et quand je dis à l’un : « Va ! », il va. Quand je dis à un autre : « Viens ! », il vient. Quand je dis à mon esclave : « Fais ceci ! », il le fait.

9. En entendant ces paroles, Jésus fut rempli d’admiration pour cet officier : il se tourna vers la foule qui le suivait et dit :– Je vous l’assure, nulle part en Israël, je n’ai trouvé une telle foi !

10. Les envoyés de l’officier s’en retournèrent alors à la maison où ils trouvèrent l’esclave en bonne santé.

11. Ensuite, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïn. Ses disciples et une grande foule l’accompagnaient.

12. Comme il arrivait à la porte de la ville, il rencontra un convoi funèbre : on enterrait le fils unique d’une veuve. Beaucoup d’habitants de la ville suivaient le cortège.

13. Le Seigneur vit la veuve et il fut pris de pitié pour elle ; il lui dit :– Ne pleure pas !

14. Puis il s’approcha de la civière et posa sa main sur elle. Les porteurs s’arrêtèrent.– Jeune homme, dit-il, je te l’ordonne, lève-toi !

15. Le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.

16. Saisis d’une profonde crainte, tous les assistants louaient Dieu et disaient :– Un grand prophète est apparu parmi nous !Et ils ajoutaient :– Dieu est venu prendre soin de son peuple !

17. Cette déclaration concernant Jésus se répandit dans toute la Judée et dans les régions environnantes.

18. Jean fut informé par ses disciples de tout ce qui se passait. Il appela alors deux d’entre eux

19. et les envoya auprès du Seigneur pour demander :– Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ?