La Bible du Semeur

Juges 21:14-25 La Bible du Semeur (BDS)

14. Ceux-ci retournèrent aussitôt chez eux. On leur donna les filles qui avaient été épargnées à Yabéch en Galaad, mais il ne s’en trouva pas assez pour eux tous.

15. Le peuple était pris de pitié pour Benjamin, parce que l’Eternel avait creusé un vide parmi les tribus d’Israël.

16. Les responsables de l’assemblée dirent :– Comment ferons-nous pour trouver des femmes à ceux qui restent encore, puisque celles de Benjamin ont été exterminées ?

17. Ils ajoutèrent : Il faut assurer une descendance aux rescapés de Benjamin, afin qu’une tribu ne disparaisse pas d’Israël.

18. Mais nous, nous ne pouvons pas leur donner nos filles en mariage, puisque nous avons juré : « Maudit soit celui qui donnera sa fille en mariage à un Benjaminite ! »

19. Ils dirent alors qu’on allait bientôt célébrer comme chaque année la fête de l’Eternel à Silo, située au nord de Béthel, à l’est de la route de Béthel à Sichem, et au sud de Lebona.

20. Alors ils ordonnèrent aux Benjaminites :– Allez vous mettre en embuscade dans les vignes.

21. Lorsque vous verrez les filles de Silo sortir de la ville pour danser leurs rondes, vous surgirez des vignes, chacun de vous enlèvera une fille et l’emmènera dans le pays de Benjamin pour en faire sa femme.

22. Si leurs pères ou leurs frères viennent se plaindre à nous, nous leur répondrons : « Soyez compréhensifs envers eux, puisque nous n’avons pas pris une femme pour chacun d’eux lors de l’expédition contre Yabéch. D’ailleurs vous n’êtes pas coupables de parjure, puisque ce n’est pas vous qui les leur avez données. »

23. Les Benjaminites suivirent ce conseil, ils prirent le nombre de femmes voulues parmi les jeunes filles qui dansaient. Ils les enlevèrent et partirent avec elles dans leur territoire. Ils rebâtirent leurs villes et s’y établirent.

24. Les autres Israélites quittèrent ces lieux pour regagner leurs tribus et leurs familles ; de là, chacun rentra dans son territoire.

25. En ces temps-là, il n’y avait pas de roi en Israël. Chacun faisait ce qu’il jugeait bon.