La Bible du Semeur

Habaquq 3:1-14 La Bible du Semeur (BDS)

1. Prière d’Habaquq le prophète, en forme de complainte.

2. O Eternel, j’ai entendu  | ce que tu viens de proclamer,et je suis effrayé  | devant ton œuvre, ô Eternel.Dans le cours des années,  | accomplis-la  !Dans le cours des années,  | fais-la connaître !Dans ton indignation,  | rappelle-toi d’être clément !

3. De Témân Dieu arrive,le Saint vient des montagnes  | du pays de Paran. PauseSa majesté  | couvre le ciel,et sa louange  | remplit la terre.

4. Il a l’éclat de la lumière,et, de sa main,  | jaillissent deux rayons ;c’est là qu’est le réservoir de sa force.

5. La peste meurtrière  | chemine devant lui,et la fièvre brûlante  | marche à sa suite.

6. S’il vient à s’arrêter,  | il fait vibrer la terre.Quand il regarde,  | il fait sursauter les nations,les montagnes antiques  | sont disloquées,et les collines  | des anciens temps s’effondrent.Ses voies sont éternelles.

7. J’ai vu les tentes de Kouchân   | réduites à néant ;les abris de Madian  | tremblaient, épouvantés.

8. Est-ce contre les fleuves  | que l’Eternel s’irrite,est-ce contre les fleuves  | que ton courroux s’enflamme ?Est-ce contre la mer  | que ta fureur s’exerce,pour que tu viennes ainsi  | monté sur tes chevaux,et pour que tu bondisses  | sur tes chars victorieux ?

9. Ton arc est mis à nu,tes traits sont les serments  | que tu as prononcés. PauseTu crevasses la terre,  | livrant passage aux fleuves.

10. Les montagnes t’ont vu,  | et elles tremblent.Des trombes d’eau s’abattent,l’abîme se met à mugir,lançant bien haut ses vagues.

11. Le soleil et la lune  | restent dans leur demeuredevant l’éclat  | de tes flèches qui partentet la clarté  | des éclairs de ta lance.

12. Avec colère, tu parcours la terre,tu foules les nations aux pieds  | dans ton indignation.

13. Oui, tu t’es mis en route  | pour délivrer ton peuple,et pour sauver ton roi  | qui a reçu l’onction.Tu as décapité  | la maison du méchant,et tu l’as démolie  | de fond en comble. Pause

14. Tu transperces la tête  | de l’ennemi  | avec ses propres flèches,alors qu’il arrivait  | comme un vent d’ouragan  | dans le but de nous disperser.Déjà nos ennemis  | se réjouissaient,comptant bien dévorer  | l’opprimé en secret.