10. Car tu as oublié | le Dieu qui t’a sauvéet tu ne t’es pas souvenu | du rocher qui faisait ta force.Ainsi tu plantes | des jardins de délices | pour tes divinités,tu sèmes | des graines étrangères.
11. Le jour où tu les sèmes, | les plantes sortent de la terre,le lendemain matin, | ta semence fleurit.Mais au moment de la moisson, | il ne reste plus rien :le mal est sans remède.
12. Oh ! Quel mugissement | de peuples innombrables | et qui mugissentcomme mugit la mer !Et quel grondement des nationssemblable au grondement | des eaux impétueuses :
13. les nations font entendre | des grondements | pareils à ceux des grandes eaux.L’Eternel les menace | et elles fuient au loin.Elles sont dispersées | comme des brins de paillepar le vent des montagnes,comme de la poussière | chassée en tourbillon | devant un ouragan.
14. Au soir encore, | c’est l’épouvante,mais avant le matin, | ils ont tous disparu.Tel sera le destin | de ceux qui nous dépouillent,oui, tel sera le sort | de tous ceux qui nous pillent.