La Bible du Semeur

Ecclésiaste 5:3-17 La Bible du Semeur (BDS)

3. Si tu as fait un vœu à Dieu, accomplis-le sans tarder, car les insensés déplaisent à Dieu. Ce que tu as promis, tiens-le.

4. Il vaut mieux ne pas faire de vœu qu’en faire et ne pas s’en acquitter.

5. Ne laisse pas tes paroles te charger d’une faute et ne va pas dire au représentant de Dieu  : « Mon vœu était une erreur. » Pourquoi irriter Dieu par tes paroles et faire échouer tes entreprises ?

6. Car beaucoup de vaines rêveries aboutissent à beaucoup de paroles en l’air. C’est pourquoi : éprouve un grand respect pour Dieu.

7. Si tu vois dans une région que les pauvres sont opprimés, que la justice et le droit sont bafoués, ne t’étonne pas trop de la chose, car chaque fonctionnaire est subordonné à un supérieur, et au-dessus d’eux, il y a encore des supérieurs hiérarchiques.

8. Malgré tout, c’est encore un avantage pour un peuple d’avoir un roi qui règne sur un champ bien cultivé et auquel le pays reste soumis.

9. Qui aime l’argent n’en aura jamais assez, et qui se complaît dans l’abondance ne sera jamais satisfait de ses revenus. Cela encore est dérisoire.

10. Plus on possède de biens, plus se multiplient les profiteurs. Et quel avantage en tire leur possesseur si ce n’est le spectacle qu’ils lui offrent ?

11. Doux est le sommeil du travailleur, qu’il ait peu ou beaucoup à manger, mais l’abondance du riche l’empêche de dormir.

12. J’ai vu sous le soleil une calamité affligeante : il arrive que les richesses conservées par un homme fassent son malheur.

13. Qu’elles viennent à se perdre à cause de quelque mauvaise affaire, et il ne lui en reste rien lorsqu’il met un fils au monde.

14. Il est sorti nu du sein de sa mère, et il partira comme il est venu, sans emporter dans ses mains une miette du fruit de son labeur.

15. Qu’il reparte comme il était venu est aussi un mal affligeant. Quel avantage y a-t-il donc à travailler ainsi pour du vent ?

16. Sa vie durant, ses jours s’écoulent bien sombres, pleins de chagrins, de souffrances et d’amertume.

17. Voici ce que j’ai constaté : le bonheur qui convient à l’homme est de manger, de boire et de jouir de ce qui est bon au milieu de son travail qui lui donne tant de peine sous le soleil, pendant les jours que Dieu lui donne à vivre ; c’est là ce qui lui revient.