La Bible du Semeur

Actes 28:7-22 La Bible du Semeur (BDS)

7. Tout près de là se trouvait un domaine appartenant au premier personnage de l’île nommé Publius. Il nous a accueillis très aimablement et nous a offert l’hospitalité pendant trois jours.

8. Or, son père était justement cloué au lit par la fièvre et la dysenterie. Paul s’est rendu à son chevet, a prié en lui imposant les mains, et l’a guéri.

9. Après cela, tous les autres malades de l’île venaient le voir et ils étaient guéris, eux aussi.

10. Cela nous a valu toutes sortes de marques d’honneur et, quand est venu le moment de reprendre la mer, on a pourvu à tous les besoins de notre voyage.

11. C’est seulement trois mois plus tard que nous sommes repartis à bord d’un bateau d’Alexandrie, à l’emblème de Castor et Pollux, qui avait passé l’hiver dans un port de l’île.

12. Nous avons fait escale pendant trois jours à Syracuse.

13. De là, nous avons longé la côte jusqu’à Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé et, en deux jours, nous avons gagné Pouzzoles.

14. Dans cette ville, nous avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer une semaine avec eux. Et c’est ainsi que nous sommes allés à Rome.

15. Les frères de cette ville, qui avaient eu de nos nouvelles, sont venus à notre rencontre jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois-Tavernes. Quand Paul les a vus, il a remercié Dieu et a pris courage.

16. Après notre arrivée à Rome, Paul fut autorisé à loger dans un appartement personnel, sous la garde d’un soldat.

17. Au bout de trois jours, il invita les chefs des Juifs à le rencontrer. Quand ils furent réunis chez lui, il leur dit :– Mes frères, bien que je n’aie rien fait de contraire aux intérêts de notre peuple, ni aux traditions de nos ancêtres, j’ai été arrêté à Jérusalem et livré entre les mains des Romains.

18. Ceux-ci, après enquête, voulaient me relâcher parce qu’ils n’avaient trouvé aucune raison de me condamner à mort.

19. Mais, comme les Juifs s’y opposaient, je me suis vu contraint d’en appeler à l’empereur, sans pour autant vouloir accuser mes compatriotes.

20. Et c’est ce qui explique que je vous aie invité à venir me voir et vous entretenir avec moi : car c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte ces chaînes.

21. Les Juifs lui répondirent :– En ce qui nous concerne, nous n’avons reçu aucune lettre de Judée à ton sujet, et aucun de nos frères n’est venu de là-bas pour nous faire un rapport ou pour nous dire du mal de toi.

22. Mais nous pensons devoir t’entendre exposer toi-même ta pensée. Quant à la secte dont tu fais partie, nous savons qu’elle rencontre partout une sérieuse opposition.