La Bible du Semeur

2 Samuel 12:17-28 La Bible du Semeur (BDS)

17. Les hauts responsables du palais insistèrent auprès de lui pour qu’il se lève, mais il refusa et ne consentit pas à manger avec eux.

18. Au bout de sept jours, l’enfant mourut ; les serviteurs de David n’osaient pas lui annoncer la nouvelle car ils se disaient :– Quand l’enfant vivait encore, nous lui avons parlé, mais il n’a rien voulu entendre. Si nous lui annonçons maintenant que l’enfant est mort, il va faire un malheur !

19. Mais David s’aperçut que ses serviteurs chuchotaient entre eux, il comprit que l’enfant était mort et leur demanda :– L’enfant est-il mort ?Ils répondirent :– Il est mort.

20. Alors David se releva de terre, prit un bain, se parfuma et changea de vêtements, puis il se rendit au sanctuaire de l’Eternel et se prosterna devant lui. Ensuite, il rentra chez lui, demanda qu’on lui prépare un repas et se mit à manger.

21. Ses serviteurs le questionnèrent :– Que signifie ta façon d’agir ? Tant que l’enfant était vivant, tu as jeûné et pleuré, et maintenant qu’il est mort, tu te relèves et tu manges ?

22. David leur répondit :– Tant que l’enfant vivait encore, j’ai jeûné et pleuré, car je me disais : « Qui sait ? Peut-être l’Eternel aura-t-il pitié, et laissera-t-il l’enfant en vie. »

23. Maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Est-ce que je peux le faire revenir à la vie ? C’est moi qui irai le rejoindre, mais lui ne reviendra pas vers moi.

24. David consola Bath-Chéba sa femme, il alla vers elle et s’unit à elle. Elle eut de nouveau un fils qu’elle appela Salomon, (le Pacifique). L’Eternel l’aima

25. et envoya le prophète Nathan adresser une parole de sa part à David. Aussi celui-ci appela l’enfant Yedidya (Bien-aimé de l’Eternel), à cause de l’Eternel.

26. Entre-temps, Joab attaqua Rabba, la cité ammonite, et il s’empara de la ville royale.

27. Alors il envoya des messagers à David pour lui dire :– J’ai donné l’assaut à Rabba et je me suis même emparé du quartier d’en bas où se trouve la réserve d’eau.

28. Maintenant rassemble le reste de l’armée et viens toi-même assiéger la ville et t’en emparer. Il ne convient pas que ce soit moi qui la prenne et que tout l’honneur m’en revienne.