Bible Segond 21

Matthieu 26:56-72 Bible Segond 21 (S21)

56. Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes soient accomplis.» Alors tous les disciples l'abandonnèrent et prirent la fuite.

57. Ceux qui avaient arrêté Jésus l'emmenèrent chez le grand-prêtre Caïphe, où les spécialistes de la loi et les anciens étaient rassemblés.

58. Pierre le suivit de loin jusqu'à la cour du grand-prêtre, y entra et s'assit avec les serviteurs pour voir comment cela finirait.

59. Les chefs des prêtres, [les anciens] et tout le sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus afin de le faire mourir,

60. mais ils n'en trouvèrent pas, quoique beaucoup de faux témoins se soient présentés. Enfin, il en vint deux qui dirent:

61. «Celui-ci a dit: ‘Je peux détruire le temple de Dieu et le reconstruire en trois jours.’»

62. Le grand-prêtre se leva et lui dit: «Ne réponds-tu rien? Pourquoi ces hommes témoignent-ils contre toi?»

63. Mais Jésus gardait le silence. Le grand-prêtre [prit la parole et] lui dit: «Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Messie, le Fils de Dieu.»

64. Jésus lui répondit: «Tu le dis. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite du Tout-Puissant et venant sur les nuées du ciel.»

65. Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements en disant: «Il a blasphémé! Qu'avons-nous encore besoin de témoins? Vous venez d'entendre son blasphème.

66. Qu'en pensez-vous?» Ils répondirent: «Il mérite la mort.»

67. Là-dessus, ils lui crachèrent au visage et le frappèrent à coups de poing; certains lui donnaient des gifles en disant:

68. «Christ, prophétise-nous qui t'a frappé!»

69. Or Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s'approcha de lui et dit: «Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen.»

70. Mais il le nia devant tous en disant: «Je ne sais pas ce que tu veux dire.»

71. Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit et dit à ceux qui se trouvaient là: «Cet homme [aussi] était avec Jésus de Nazareth.»

72. Il le nia de nouveau, avec serment: «Je ne connais pas cet homme.»